Petfluence : YLG décortique 5 idées reçues sur les influenceurs animaliers

Aujourd’hui, il n’est pas rare de croiser le compte d’un influenceur animalier sur les réseaux sociaux, qui partage régulièrement des photos ou des vidéos de son fidèle compagnon. Activité en plein essor sur Internet, la petfluence fascine de nombreux internautes, mais fait aussi l’objet de quelques idées reçues. Dans cet article, l’agence YLG – fondée par l’expert chien Yoann Latouche – braque sa loupe sur les principaux clichés qui entourent ce business.

N’importe qui peut faire de la petfluence 

Non, il ne suffit pas de créer un compte sur Instagram et de poster une photo de votre chien ou de votre chat pour être considéré comme un petfluencer. Il est nécessaire de consacrer beaucoup d’heures de travail, d’être régulier, de rechercher les dernières tendances, de respecter les délais et, bien sûr, de prendre le temps de réaliser un contenu de qualité (textes, photographies, vidéos…).

En somme, un influenceur développe de véritables compétences professionnelles. Il sait se montrer réactif face aux diverses propositions, organiser son emploi du temps en fonction des projets, gérer la communication sur les réseaux sociaux, ou encore négocier les contrats.

Pour être influenceur, il faut avoir beaucoup d’abonnés

Quand on parle d’influenceurs, on pense généralement à des grands noms qui possèdent une notoriété exceptionnelle et qui fédèrent des millions de followers. Plus ils en ont, plus ils auraient de l’influence.

Toutefois, ils ne représentent pas la moyenne des 150 000 influenceurs français répertoriés à ce jour. Selon Statista, 34 % d’entre eux ont une communauté comprise entre 1 000 et 5 000 abonnés.

L’influence ne se mesure pas au nombre d’abonnés. L’objectif est d’avoir une communauté et de savoir la pousser à l’action. L’influenceur a pour ambition d’avoir des abonnés fidèles, qui lui font confiance et sont prêts à le suivre.

Les petfluencers se consacrent à cette activité pour l’argent

Les petfluencers responsables ne le font pas pour des raisons purement financières. Passionnés par leur travail et les animaux de compagnie, ils s’efforcent de créer un contenu de qualité. Ils sont également fiers de transmettre des messages significatifs et utiles, qui peuvent faire une différence dans la vie de leurs abonnés.

D’autre part, rares sont les influenceurs qui empochent suffisamment d’argent pour vivre uniquement de cette activité. Leur rémunération, très variable, vient principalement des partenariats conclus avec des marques. Toujours selon le site web Statista, « un influenceur avec une petite notoriété peut gagner jusqu'à 5 000 euros par an, tandis qu'ils sont 1,5 % en France à faire partie des influenceurs gagnant plus de 50 000 euros dans l'année ».

Les petfluencers sont juste des outils publicitaires 

Lors d’une campagne de communication pour une marque, l’influenceur peut jouer un rôle de relais publicitaire, mais évitons de sombrer dans les idées reçues ! Il capitalise sur son image et sa notoriété à l’instar de n’importe quelle égérie.

En outre, certains petfluencers vont beaucoup plus loin en sensibilisant leur communauté sur des sujets qui leur tiennent à cœur. May, qui gère le compte @Malcolm_The_Akita, collabore à des projets en faveur de la cause animale, par exemple. Lilou, la propriétaire d’un chien d’assistance qui a créé le profil @frisette.and.bouclette, sensibilise énormément sur le handicap invisible.

Les influenceurs ne sont pas dignes de confiance 

Contrairement aux idées reçues, de nombreux petfluencers prennent soin d’être transparents et honnêtes avec leurs abonnés. Ils ont gagné la confiance de ces derniers grâce à leur écoute, leur travail acharné, leur dévouement et leur contenu de qualité. 

De plus, certains ont créé des relations solides avec des marques avec lesquelles ils sont en adéquation. Comme le rappelle Statista, « près de 60 % des influenceurs souhaitaient avant tout collaborer avec une marque qu'ils aiment et qui répond à leurs valeurs ».

Leurs followers leur font confiance, car ils savent qu’ils ne s'engageront jamais aux côtés d'entreprises proposant des produits ou des services qu’ils ne recommandent pas pour leur animal de compagnie.

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